


Les Voies Terrestres
Qui dit frontière dit aussi zone de passages et d’échanges, ce qui nous amène à parler de toutes les voies de communications qui ont joué un rôle important dans l’évolution de notre commune.
Au début, nos ancêtres se contentent d’emprunter de simples sentiers pour trouver leur nourriture. Puis, dès l’âge de bronze, pour les besoins de l’élevage, ils créent les premiers chemins ruraux. Bientôt, les échanges entre groupes locaux se développent et la Loire, unique voie de grande communication, ne suffit plus…
Les noms des lieux
Comme on l’a déjà vu dans certaines parties, et notamment dans le chapitre consacré aux voies romaines, les noms des lieux ne sont pas le fruit du hasard. La plupart du temps, ils nous dévoilent une tranche d’histoire. On constate aussi qu’ils ont été déterminés de manière différente selon l’époque de leur formation.
Les toponymes les plus anciens rappellent souvent la vie de nos ancêtres gaulois puis galloromains…..
Les différentes seigneuries ou mottes de la commune
Jusqu’à la révolution, pratiquement toutes les terres dépendent de différentes mottes ou seigneuries, tenues en
fief. C’est l’époque de la féodalité, bien loin de notre organisation actuelle. Tiré des recherches de Mlle
Litaudon, voici le résumé rapide de l’évolution des principales seigneuries de Beaulon.
La Loire
Depuis l’antiquité, le transport des marchandises lourdes et volumineuses ne peut se faire que par voie d’eau. Les romains transportent déjà les céréales de Beauce par la Loire, le Rhône puis la mer.
Jusqu’au milieu du Moyen-âge, on trouve surtout des pirogues monoxyles (d’une seule pièce, creusées dans un tronc d’arbre), comme celle du XIème siècle retrouvée sur la commune de Garnat en 1980.
Evolution des frontières
Chacun sait que la Loire modifie constamment son tracé, ce qui rend cette frontière naturelle très instable.
Il fut un temps où la Somme rejoignait la Loire à Jomesson (Sommeraye) , où la Besbre terminait son chemin aux Bluziaux, où le ruisseau du Montat, « le Rollais » et l’Engièvre rejoignaient le fleuve respectivement à L’Aucrechat et à la Bassie puis plus récemment à la Voûte et à Jomesson…
Organisation de notre campagne du Vème au XVIIIème siècle
(fiefs, taxes, communautés, …)
La commune de Beaulon, tout comme les autres communes, est partagée entre quatre châtellenies, moyennant des « tailles » diverses. Chaque châtellenie a ses propres unités de mesures, ses propres règles de justices, de fonctionnement, etc…